Le verre plat, notamment utilisé dans le bâtiment, a la particularité de se briser facilement sous les chocs et de former des lames de verre affilées et coupantes, dangereuses pour la réalisation de vitrages des véhicules, surtout en cas d’accidents.
Le procédé “Securit” de trempe fut découvert dans les laboratoires Saint-Gobain en 1929 et dès lors le verre trempé fut utilisé pour les vitrages automobiles car plus résistants aux chocs et surtout formant de très nombreux fragments non-coupants en cas de bris.
Le verre trempé devient alors obligatoire sur tous les vitrages des véhicules en France de 1929 jusqu’en 1983. Après cette date, la règlementation européenne évolue et impose de réaliser les pare-brise en verre feuilleté en lieu et place du verre trempé. Si le vitrage feuilleté reçoit un choc, le plastique permet alors de retenir les fragments, ce qui le rend moins dangereux que le verre trempé.
Le vitrage automobile répond à la règlementation ECE R43 qui a été publié en 1981 par la Commission Economique pour l’Europe des Nations Unies à Genève.
Cette règlementation définit les essais à conduire pour tester les vitrages de l‘automobile et les comportements admissibles de ces produits.